1er MAI 2013

Solidarité contre l’austérité et la casse sociale

Le 1er mai prend un relief particulier cette année.

En effet, loin de s’attaquer aux raisons profondes de la crise, les choix gouvernementaux accompagnant les revendications patronales du MEDEF et les injonctions du FMI et de la Banque centrales européenne (BCE) sont des choix d’austérité, de remise en cause et de casse des acquis sociaux, qui nourrissent la crise.

Comme les autres salarié-e-s, ceux et celles du groupe BPCE subissent l’appauvrissement de leur pouvoir d’achat, la dégradation de leurs conditions de travail, les menaces sur leur emploi.

Comme les autres salarié-e-s, et peut être plus que d’autres, les salarié-e-s des banques vont être sous la menace permanente du chantage à l’emploi et à la réduction de leur salaire qu’organise l’accord interprofessionnel du 11 janvier 2013 signé par la CFDT, la CFTC, la CFE-CGC (SNB) et, s’il l’avait pu, par le SU-UNSA. Accord aujourd’hui transposé quasi intégralement dans la loi.

De quoi s’agit-il ?

Pour être concret :

=> En cas de réorganisation – et dans les entreprises de BPCE nous en avons connu des tonnes et nous savons que d’autres sont dans les cartons – un-e salarié-e qui refusera une mutation (dans son entreprise, dans le groupe) sera licenciable pour motif économique sans autre forme de procès, et sans que puisse être mis en place un PSE quel que soit le nombre de licenciement effectué ;

=> Une direction d’entreprise, avec l’éventuelle complicité de syndicats, pourra se décréter en difficultés économiques et exercer un chantage à la baisse des salaires et/ou augmenter les horaires sous prétexte (et sans garanties réelles) de sauver des emplois.

=> Les moyens pour les élus salariés de contester ces difficultés économiques (appel à une expertise, contestation devant le juge, ... ) sont tellement réduits qu’ils ont dans la pratique inexistants.

=> Déjà la DRH de BPCE étudie comment mettre en œuvre cette loi dans le groupe.

N’oublions pas la volonté réaffirmée de F. Pérol et de la direction BPCE de fusionner des CE et des BP, de mettre en plateforme des fonctions supports, de poursuivre la centralisation d’activités (projet Topaze sur les titres par exemple).

Ce 1er mai est l’occasion pour les salariés d’affirmer solidairement leur refus de l’austérité et de la casse sociale. Il est l’occasion de réaffirmer haut et fort que c’est notre travail qui créé les richesses et d’exiger une autre répartition des richesses.

Les syndicats CGT du Groupe BPCE appellent l’ensemble des salariés à participer aux manifestations du 1er mai.

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1er Mai 2013