Note nationale 01/
Arc boutée sur le dogme du « coût du travail » et un objectif de coefficient d’exploitation moyen des caisses à 63%, la direction de BPCE lors des NAO Caisses d’épargne qui viennent de se tenir, vous propose très royalement et sans rire : 0.7% d’augmentation si des syndicats signent un accord, et moins (0.5%) sinon. Avec tout de même un plancher à 200 euros !
Pas de quoi compenser le train de hausses (loyers, énergie, alimentation, transport …) de ce début d’année. Pas de quoi compenser les pertes de pouvoir d’achat considérables que nous subissons depuis des années.
Courageuse, la délégation patronale renvoie aux NAO locales « qui se passent plutôt bien ». Aucun des 5 DRH présents (BPL, CAZ, LC, MP, RA) n’a réagi.
Le collectif National CGT : Alain Barasinski, Ludovic Boivin, Jean-Luc Desplats, Jean-Christophe Duthois, Jean-Michel Edon, François Lacoste, Valérie Lefebvre-Haussmann, Didier Marc, Inci Nar, Thierry Oligo, Olivier Thouaye, Catherine Vinet-Larie
Les principes de la CGT :
=>La CGT milite pour que le travail, l’investissement, les compétences de chacune et chacun soient reconnus dans le salaire fixe.
=>La CGT milite pour que les RAM (rémunération annuelle minimale) soient revalorisées et permettent dès l’embauche à toutes et tous de vivre correctement de leur travail.
=>La CGT milite pour une véritable reconnaissance salariale des promotions.
=>La CGT milite pour l’établissement de règles collectives afin que cesse la mise en concurrence des salariés entre eux et le chantage permanent à l’augmentation individuelle et à la part variable.
=>La CGT milite pour la primauté du salaire fixe sur les éléments aléatoires et variables (près de 20% des rémunérations dont il n’est pas tenu compte dans la vie courante (demande de crédit par exemple) et dont l’instabilité ne permet pas de bâtir des projets de vie).
=>La CGT milite pour une véritable égalité homme / femme en matière de salaires, de promotions, de carrière, de formation.
Les principales revendications salariales défendues par la CGT :
· Un salaire minimum pour vivre correctement : 1 700 € net / mois dès la T2 (et révision de la grille salariale en conséquence).
· Rattrapage et progression du pouvoir d’achat (INSEE indice consommation : 0,8 % en 2009, 1,7 % en 2010, 2,4 % en 2011, 1,2 % en 1012, 1 % en 2013, 1,6 % prévu en ).
· Promotions payées à 100 % de la différence entre les classifications.
· Enveloppe spécifique consacrée à l’égalité salariale Femmes / Hommes.
· Suppression de la part variable et intégration dans le salaire de base d’un montant égalitaire calculé sur la moyenne des enveloppes « part variable » budgétées les 5 dernières années.
· Reconnaissance collective de l’expérience et des compétences « mécaniquement » acquises (produits, procédures, réglementations …) par une prime mensuelle de 90 € intégrée au salaire de base tous les 3 ans.
Non aujourd’hui ce n’est pas notre travail qui coûte cher (sa part ne fait que baisser dans les « charges »),
Oui c’est notre travail qui crée les richesses,
Oui nous sommes légitimes à revendiquer un autre partage des richesses produites, digne reconnaissance du travail fourni par les salariés