Note nationale 27/2013
Les négociations, laborieuses, ont abouti à un premier accord signé par 6 organisations syndicales dont la CGT.
Pourtant lors de la réunion du 28 novembre 2013 les négociations sont rompues par nos patrons.
À n’en pas douter le 1er accord, relatif à l’évaluation de la charge et du temps de travail, dérange.
La 2e phase portait sur le « management » du travail.
A la CGT nous demandons plus d’autonomie, plus de formation, plus de respect et de reconnaissance du travail, la fin des référentiels métiers et d’activités, la fin des « reportings » au quotidien et l’arrêt du benchmark. Cette « ligne » de négociation partagée avec les autres O.S est jugée par la direction de BPCE trop éloignée de la conception patronale du management.
Personne n’est dupe ce n’est qu’un prétexte :
À l’orée de la mise en oeuvre du nouveau plan stratégique et de ses exigences (4Md€ de résultat net, baisse des coefficients d’exploitation…) F. PEROL et les directoires des caisses veulent avoir les mains libres pour « gérer » le personnel. Il va falloir exiger du personnel « d’en faire toujours plus avec encore moins » dénonce la CGT.
Cette rupture de négociations indique clairement de nouvelles aggravations des conditions de travail, de nouvelles souffrances.
Elle s’inscrit dans la revendication patronale d’avoir une « boîte à outil » afin de régir l’emploi, les mobilités, les conditions de travail.
Les délégations syndicales prévoient de se rencontrer pour trouver une réponse intersyndicale à cette provocation lourde de danger pour les salariés. La CGT, pour l’avoir souvent souhaitée, s’inscrit pleinement dans cette démarche commune.
Pour l’amélioration de vos conditions de travail votre mobilisation est indispensable.
Le collectif National CGT : Alain Barasinski, Ludovic Boivin, Jean‐Luc Desplats, Jean‐Christophe Duthois, Jean‐Michel Edon, François Lacoste, Valérie Lefebvre‐Haussmann, Didier Marc, Inci Nar, Thierry Oligo, Olivier Thouaye, Catherine Vinet‐Larie