Le mécontentement des salariés qui a abouti aujourd’hui à une forte mobilisation est l’annonce de résultats commerciaux très bons mais, par contre, la quasi suppression de l’intéressement et la chute vertigineuse de la part variable. Tout ceci sur fonds de PSE qui prévoit la suppression de 800 postes et des conditions de travail qui se détériorent de jour en jour.

Devant cette situation, un cahier revendicatif approuvé en assemblée générale a été soumis à la Direction :

• Prime de 3 000 € en compensation des pertes subies sur la part variable et l’intéressement
• RAM parisienne = salaire de base
• Augmentation mensuelle de 5,10 % avec un plancher de 140 €
• PSE : pas de licenciements et 3 propositions d’affectation
• Pas d’augmentation de la durée du travail.

Les patrons doivent verser ce qu’ils nous doivent. Ils doivent respecter leurs engagements et verser les 18M€ de part variable et les 10M€ d’intéressement. La direction peut payer mais elle s’est arrangée par des manipulations comptables (provisions notamment) à un résultat justifiant son impossibilité de donner satisfaction aux revendications salariales.

Dans ce contexte, on voit les limites des rémunérations aléatoires que sont la part variable et l’intéressement.

La CGT-CEIDF préconise en lieu et place de la part variable une PDE (Prime de Durée d’Expérience) de 100 € mensuels tous les 3 ans et un 14è mois en lieu et place de l’intéressement. Elle propose des augmentations annuelles du salaire fixe d’au moins du niveau de l’inflation.

Ces mesures salariales ont un double avantage : elle maintiennent le pouvoir d’achat des salariés et participent au renflouement de la Sécu et des retraites.

Les salariés en grève de la Caisse Ile de France sont décidés à ne pas se laisser faire et sont déterminés à lutter pour obtenir satisfaction.

Ils peuvent compter avec la CGT