CERA

Grève du 15 mars...Solidarité payante !

C’est le nombre qui fait notre force : dans la défense de nos intérêts au niveau de la CERA et au-delà pour toutes les luttes.
La CGT en a toujours été convaincue et c’est pour cela qu’elle s’est montrée une fois encore très présente dans ce mouvement, au travers de ses adhérents et sympathisants présents également dans son animation et son organisation.

Le rapport de force que vous avez su instaurer le 15 mars n’a pas été vain : il a permis de sortir « par le haut »... et ce n’était pas gagné d’avance.

Votre mobilisation massive et votre détermination ont pesé très lourd dans la balance, la direction a craint ce mouvement et plus encore son éventuelle reconduction en cas d’échec des négociations ... gardons-le à l’esprit.

La colère et le ras le bol - longtemps contenus - se sont exprimés en assemblée générale, notamment chez les plus jeunes, au niveau de l’ensemble des métiers du réseau et des sièges réunis.
Dans le respect des discussions issues de cette assemblée, les mesures obtenues lors de négociations délicates résultent d’un point d’équilibre forcément difficile à trouver avec la direction.

A la CGT, à la lecture de vos (nombreux) mails, sms … et après consultation de nos adhérent-e-s nous pensons avoir atteint les limites dans cette négociation, dont le pouvoir d’achat était le premier motif de mobilisation (rappelons-le) tout en gardant intact la capacité de mobilisation.
La CGT prend ses responsabilités et signera la NAO.

Nous ne sous estimons pas le ras le bol fortement exprimé sur des conditions de travail devenues intenables (entre respect de la règlementation, tenue des objectifs et pression commerciale, outils inadaptés et informatique défaillante ...) sur ce point la direction doit aussi prendre la mesure de cette colère qui monte. Elle s’est engagée à ouvrir rapidement des discussions.

Une enveloppe d’intéressement identique à , une prime certes dégressive (que la direction se refusait absolument de verser il y a 15 jours), 2 mesures pérennes de rémunération minimale pour les salariés en T3 et les cadres (d’autres négociations devront s’ouvrir pour les métiers et classifications intermédiaires)... certains diront que ce n’est pas suffisant.
Ne sous estimons pas ce résultat  ; Avec vous la CGT poursuit la lutte pour une hausse significative des salaires fixes (nous n’avons pas signé la misère nationale de 0,6%), l’intégration des éléments variables et aléatoires dans le salaire fixe et de meilleures conditions de travail (mesure du temps et de la charge de travail, l’emploi, …).
Cliquez sur le tract pour le télécharger