INTERSYNDICALE GROUPE BPCE

Une première réussie et prometteuse !

Une intersyndicale avec toutes les organisations syndicales, à l’échelle de toutes les entreprises du groupe – Banques Populaires, Caisses d’épargne, Crédit foncier, Palatine, BCP, impliquant Natixis, … c’est du jamais vu depuis la création de BPCE en 2009.
C’est également la première fois que les salarié-e-s des entreprises du groupe étaient appelés à agir, tous ensemble le même jour. Et ils ont répondu présents.

La très grande majorité des entreprises, Banques populaires, Caisse d’épargne, Palatine, Crédit Foncier, BCP, I-BP, IT-CE … a connue une mobilisation inédite : des taux de grève variant de 15 à 50%, des rassemblements devants les sièges sociaux, des agences fermées.

Et au-delà une action largement comprise par une large majorité de collègues cadres et non cadres.

Il faut en prendre toute la mesure :

Les salarié-e-s de BPCE ont montré leur capacité à agir ensemble.

Que l’intersyndicale existe, étendue à tout le groupe, et soit capable d’appeler les collègues à agir traduit un profond ras le bol, incontournable y compromis pour les syndicats enclins à accompagner les positions patronales.

L’absence d’augmentation générale – c’est une première aussi – a cristallisé la colère envers ces dirigeants qui méprisent ceux qui produisent les richesses, construisent année après année les résultats en constante progression de BPCE.

Nous ne sommes pas dupes, la position patronale sur les salaires, la rupture unilatérale des négociations sur les conditions de travail préparent aussi les années à venir.

Les 4,1 Md€ de résultats nets pour , les réductions d’effectifs prévus par le plan stratégique, les changements de métiers et d’organisation du travail (digitalisation) les remaillages réseau en préparation annoncent de nouvelles dégradations des conditions de travail, une charge de travail accrue, de nouvelles souffrances, une pression continue sur les rémunérations.

Et, bien sûr, pèse aussi la politique d’austérité conduite par le MEDEF et le gouvernement et son cortège de difficultés et reculs dans la vie quotidienne. Elle impacte aussi nos métiers (moins de pouvoir d’achat de nos clients, chômage, se traduisent par moins de collecte, moins de prêts, encore + de pressions commerciales).

Construire le rapport de force (notre force c’est notre nombre) implique de ne rien lâcher sur le travail de conviction auprès des salarié-e-s.

C’est la raison d’être de la CGT : Unir, Rassembler, Proposer, Agir sur tout ce qui fait notre vie de salarié-e, directement dans l’entreprise mais aussi au dehors.

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