Au delà de la déception de ne pas avoir vu aboutir leur légitime revendication d’une augmentation de salaire de 5% (60 € / mois) pour un salaire moyen de 1200 €, les jeunes salariés d’écureuil crédits auront démontré une détermination sans faille face à une direction fermée qui fait appel à des vigiles tellement les grévistes étaient menaçants.

Au passage, la facture finale de l’emploi de ces vigiles n’est pas un problème pour la direction du GIE contrairement à l’augmentation des salaires. Quant à l’UNSA qui jusqu’à la veille du 6^e jour n’aura absolument rien fait de constructif, elle réapparait le 6^e jour pour rencontrer la direction parisienne en toute décontraction. Les salariés en grève et passablement tendus au 6 ème jour de grève réserveront à l’UNSA l’accueil qui se doit.

La CGT qui aura accompagné ces salariés en colère tout le long du conflit est fière de la façon dont s’est déroulé ce conflit au niveau de la fraternité, de la solidarité dont ont fait preuve ces jeunes travailleurs. En effet, les diffusions de tract devant BPCE, à ATHOS (siège de la CEIDF), la participation aux assemblées générales dans le calme et la dignité auront été des signes d’une grande maturité.

La CGT fera jouer la solidarité financière de ses syndicats et de ses adhérents afin d’aider les salariés grévistes d’écureuil crédit qui auront obtenu des avantages pour l’ensemble des salariés du GIE.

Par contre que penser de la direction du GIE, jouant le pourrissement du conflit en n’apportant aucunes réponses concrètes aux revendications des salariés en grève, en refusant de dialoguer avec un représentant CGT national de la branche CE et en le faisant passer pour le manipulateur de ces malheureux salariés.

Quel mépris affiché envers ces mêmes salariés qui n’auraient pas l’intelligence de réfléchir par eux mêmes ? On se demande comment ils arrivent à effectuer au quotidien leur travail individuellement ?

Enfin, l’UNSA opposée à la grève depuis le départ du conflit et à l’appui d’un tract pour casser la grève écrit et diffusé le même jour sans aucune difficulté alors que les tracts des salariés en grève n’auront pas eu le même traitement. Cette organisation syndicale aura juste participé à la rédaction du protocole de fin de grève. Elle aura passablement empêché les salariés d’obtenir un autre niveau de revendication car si les 3 sites avaient été en grève on est certain que l’issue eu été différente.

Ce n’est certainement en attendant bien sagement à son poste de travail et en travaillant toujours plus pour un salaire moyen de 1200€ que les choses s’arrangeront toutes seules.

C’est bien par la lutte, la détermination et le plus grand nombre à faire valoir des revendications sur le droit à un salaire décent que les salariés obtiendront des victoires.

La CGT est prête et déterminée à se battre avec les salariés qui n’abdiquent pas devant le cynisme des patrons aux salaires sans communes mesures.

fin de greve Tract 15 04 2013